Chiffres clés du littoral
Le littoral est un espace naturellement mobile, parfois en fort recul, sous l’effet de différents facteurs tant continentaux, marins, atmosphériques qu’humains. L’interaction de ces différents facteurs se traduit par une évolution du littoral très variable dans le temps et présentant de fortes disparités spatiales. À cette évolution physique, s’ajoute une forte attractivité du littoral où s’exerce une pression humaine très importante et croissante.
Un territoire à la fois attractif et fragile
Présents sur l’ensemble des océans, les espaces maritimes sous juridiction française s’étendent sur plus de 10 millions de km², dont plus de 96 % sont ultramarins. Les quelque 20 000 kilomètres de côtes françaises recouvrent une rare richesse paysagère et écologique. En métropole, quelque 2840 km du linéaire côtier sont artificialisés et impactés par des aménagements (digues côtières, perrés, épis…).
Un littoral français très diversifié
Il n’existe pas un littoral unique en France mais plusieurs littoraux composés tour à tour de plages de sables blancs, de falaises ou de marais, de vastes mangroves comme de façades aménagées pour l’activité balnéaire. Le panorama des paysages littoraux réalisé par le Conservatoire du littoral permet de découvrir cette diversité.
Le littoral de France métropolitaine, sur ses trois façades maritimes (Manche-Mer du Nord, Atlantique et Méditerranée), est constitué de 44 % de côtes rocheuses et à falaises et de 39 % de côtes d’accumulation (galets, sables, vases), mais également de 17 % de côtes dites « artificialisées ».
Les départements et régions d’outre-mer sont en majorité insulaires (excepté la Guyane et la Terre Adélie) et sont d’origine volcanique avec un relief marqué (Martinique, Mayotte, La Réunion, Futuna et les « îles hautes » du Pacifique) ou d’origine corallienne constituant des atolls délimitant un lagon abrité (îles Éparses de l’océan Indien et les « îles basses » du Pacifique dont Wallis et les Tuamotu). Ces littoraux sont en moyenne constitués de 41 % de côtes rocheuses et à falaises, 29 % de côtes d’accumulation sableuses, 18 % de mangroves et 12 % de côtes artificialisées.
Commentaires
Tous les champs marqués d’une astérisque (*) sont obligatoires.