Cartes locales du trait de côte : faire appel aux observatoires locaux pour recueillir des connaissances pertinentes
Les différents observatoires locaux ou régionaux, en métropole et en outremer, acquièrent et produisent des connaissances essentielles pour les études nécessaires à l’élaboration des cartes locales d’exposition au recul du trait de côte.
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Afin d’appréhender la dynamique littorale dans sa globalité et d’être en mesure de projeter l’évolution du trait de côte dans les prochaines décennies, se focaliser uniquement sur des données de position du trait de côte n’est pas suffisant. Il est recommandé de prendre en compte l’ensemble des données et connaissances existantes sur le fonctionnement du littoral, les aménagements réalisés, ou encore sur l’impact du changement climatique.
La phase de recueil des connaissances existantes doit notamment apporter des informations sur les secteurs déjà constatés en recul, les cellules et sous-cellules hydro-sédimentaires littorales, les principaux transits sédimentaires, les effets des tempêtes majeures et les ouvrages présents sur le littoral.
Le recueil de toutes ces connaissances et données est essentiel à la démarche.
De nombreuses ressources sont disponibles à l’échelle nationale (portails Géolittoral, Data.Shom, Géorisques, InfoTerre, IGN, etc.), mais les observatoires collectent, interprètent et diffusent des données locales et de la connaissance sur la bande côtière souvent plus précises ou à jour. Il est donc conseillé de se rapprocher des observatoires régionaux et locaux dans la phase de collecte des informations et données nécessaires à l’élaboration des cartes locales. Pour consulter la liste des observatoires du trait de côte |
A l’échelle régionale, des systèmes d’information géographique donnent également accès à des documents d’analyse et de synthèse, des diagnostics et des indicateurs sur l’évolution du littoral (cartes, diagrammes, tableaux), accessibles au plus grand nombre.
Il s’agit de plateformes régionales comme PIGMA en Nouvelle-Aquitaine, CRIGE PACA, CRIGE Normandie, GEOPAL Pays de la Loire, GéoBretagne, etc… qui capitalisent aussi bien souvent des données produites par les observatoires eux-mêmes.
Souvent en complémentarité avec les observatoires, les établissements de recherche et d’enseignement supérieur organisent également des observations très fines du littoral sur des sites spécifiques. Le Service national d’observation DYNALIT (labellisé CNRS INSU) fédère ainsi 32 sites situés en métropole et en outremer sur différents types de côte.
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BRGM - Cerema - DGALN/DEB/ELM